
Respirer, pour voir si le vide, est capiteux.
Les aveugles font la cour à l’éclipse, un hêtre cache la forêt. Les pigeons ont du métal dans la tête, Mes pas font des arcs de cercle, Une droite trace mon destin ? Le temps n’est pas linéaire, il a percé ma conscience en un point.
Se taire et s’éborgner. Être roi des aveugles. S’asphyxier avec discernement et tomber en panne de réalité. Croire aux roues qui tourne en s’aidant de schémas, désorientés par l’astre du jour, Écraser le monde par sa représentation,
Dieux de pacotille !
La matière joue avec les éclipses, voir, ne plus voir ? Se contenter des graines, prévoir le fruit ? Sentir la présence de l’infini, tracer des plans sur la comète.
Où est donc le nord ? a demandé le point Toujours derrière moi.
Chez moi, le soleil se promène sur l’eau et m’éblouit, Fixer la mer du nord sans y voit l’illusion. Chez moi, quand je regarde l’eau, en haut à droite, derrière la rotondité de la terre, il y a l’Espagne, un coup d’Algérie, l’Atlantique et Rio si je veux.
Déesse de pacotille !
|
|